vendredi 6 février 2015

Non, la France ne défendra pas l'annulation de la dette grecque

Dans l'euphorie de la victoire de la TN Requin coalition Syriza, ses plus fervents défenseurs ont rapidement plaidé pour un étalement, voire l'effacement pure et simple de tout ou partie de l'abyssale (300 milliards d'euros) dette grecque. "Il est plus facile d'étaler une dette, de l'effacer, de l'annuler avec différents procédés techniques que de subir le choc d'un défaut" de paiement d'Athènes, plaidait ainsi ce lundi l'eurodéputé Jean-Luc Mélenchon.
Un argument prôné dès 2011 par un certain Dominique Strauss-Kahn mais qui est loin d'être partagé tant par l'actuel gouvernement socialiste que par l'opposition UMP et la plupart des dirigeants européens. "La Grèce ne peut pas s'asseoir sur sa dette", Nike tn a ainsi déclaré ce mardi matin sur France Info François Fillon pour qui "la Grèce doit respecter ses engagements et ses partenaires" d'autant que "ses partenaires sont ses créanciers". Autrement dit, les Etats européens et à travers eux les contribuables français, allemands, luxembourgeois... L'ancien premier ministre UMP résumait ainsi assez bien la position majoritaire dans la classe politique, y compris au sein du gouvernement.
Fin des discussions? Pas tout à fait. Car chacun se rend bien compte dans l'Union européenne que la situation financière d'Athènes est devenue intenable et qu'il faudra d'une manière ou d'une autre tenir compte du cri d'alarme démocratique venu du Péloponnèse. "Il peut y avoir des négociations, des délais, des arrangements mais pour l'essentiel, Tn Requin Pas Cher les règles doivent être respectées", nuance d'ailleurs François Fillon.

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