Le Hareng de Bismarck, le nouveau livre de Jean-Luc Mélenchon

TN Pas Cher Le Hareng de Bismarck, le nouveau livre de Jean-Luc Mélenchon, sera disponible jeudi 7 mai. Le député européen fracasse en 204 pages l'Allemagne d'Angela Merkel. «Je dis quel danger elle est devenue pour ses voisins et ses partenaires. Je dénonce son arrogance et le prétendu modèle qu'elle impose pour son seul profit. Je montre quel recul c'est pour notre civilisation. J'alerte», écrit-il en quatrième de couverture.

Sac a main Et pour la promotion du «pamphlet», Jean-Luc Mélenchon a publié sur son mur Facebook une vidéo surprenante qu'il nomme: «Allemagne, la méthode du choc». Alors qu'il n'y connaît rien au foot («ça ne m'intéresse pas», a-t-il dit à So Foot), on y voit un extrait de la demi-finale de la Coupe du monde de football entre la France et l'Allemagne à Séville. Ce soir d'été 82, la France s'incline aux tirs aux buts après un match extraordinaire. Une défaite cruelle. Plus de trente après, Jean-Luc Mélenchon ravive l'antigermanisme avec cette action violente en guise d'illustration de son opposition à Berlin: le gardien allemand, Harald Schumacher, percute à l'entrée de la surface de réparation le défenseur français Patrick Battiston qui filait seul au but. Battiston s'écroule inconscient sur le terrain. Il est évacué sur une civière et remplacé après seulement huit minutes sur le terrain, victime d'une importante commotion. 

Nike Requin La plupart des amis Facebook de Mélenchon n'ont pas trouvé la vidéo très appropriée. On note des commentaires du genre: «Jean-Luc on t'aime bien hein, mais ressortir Séville 82 pour nous convaincre que les Allemands sont des brutes sanguinaires, c'est un peu nul quand même. Allez, on espère que c'est du second degré.» Ou: «Cette vidéo est ridicule pour la promotion de votre livre. J'espère et je pense que ce n'est pas vous directement qui tenez votre compte Facebook. Ce n'est pas l'Allemagne qui est responsable de nos problèmes, c'est sa classe dirigeante qui agit en toute collégialité avec la nôtre. Occupons-nous des nôtres au lieu de faire ce qui pourrait être interprété par nos peuples respectifs comme des déclarations d'animosité.» On appelle ça un tir raté.