Si le burn out, Nike tn l'épuisement professionnel dû à la suractivité, est désormais un fait, on connaît beaucoup moins son opposé, le bore out, c'est-à-dire l'épuisement professionnel dû à l'ennui. Si le concept peut faire sourire, ses conséquences peuvent être toutes aussi dramatiques : cet ennui profond peut engendrer de la souffrance et conduire le salarié à une grave dépression.
En effet, un manque d'activité et de responsabilité prolongé et persistant, lorsqu'il est subi ou qu'il s'assimile à une mise au placard, peut conduire le salarié à se dévaloriser et se considérer comme inutile. Une situation d'autant plus problématique que lorsqu'un salarié se sent proche d'un bore out, il n'ose bien souvent pas en parler. Quand le chômage touche plus de 10% de la population active, comment se plaindre d'un ennui au travail, Tn
Requin Pas Cher alors qu'on devrait déjà être heureux d'en avoir un ?
Un mal qui toucherait jusqu'à 30% des salariés
Interrogée par Rue 89, Emmanuelle Rogier, psychologue du travail et membre du réseau national Souffrance & travail, explique : "la différence entre le burn out et le bore out, c'est la honte. Avoir beaucoup de travail est dans le vent ! Nous sommes dans une société qui valorise la suractivité. Celui qui au contraire n'est pas actif est honteux, il a la sensation de voler son salaire. Il devient même coupable".
Le nombre de personnes touchées par le bore out est difficilement quantifiable. Dans Le bore-out-syndrom, un article publié en 2011 dans La Revue internationale de psychologie et de gestion des Tn
Pas Cher comportements organisationnels, Christian Bourion et Stéphane Trebucq estiment que cette maladie toucherait jusqu'à 30% des salariés.
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