"Plus rien ne sera comme avant." Nike
TN C'est par ces quelques mots que la mère de Marie Lama a annoncé la tragique nouvelle sur la page Facebook créée après la disparition de sa fille. Le corps sans vie de la jeune femme de 22 ans a été retrouvé samedi 21 février 2015, flottant dans la Vilaine. L'étudiante en information-communication avait disparu le 16 janvier dernier, à la suite d'une soirée au Baron, une discothèque rennaise.
Vers 4 heures du matin, alors que la jeune fille s'était endormie sur une banquette de la boîte de nuit, elle a été expulsée de l'établissement sans pouvoir récupérer sa veste et son sac à main. Ses amis, restés à l'intérieur, ne s'aperçoivent de rien. L'étudiante essaie de les joindre, sans succès. La suite des événements reste floue. Marie Lama a été vue une dernière fois vers 5 heures du matin à proximité de la discothèque. Elle n'a ensuite plus donné signe de vie.
La boîte de nuit responsable ?
Le décès de la jeune fille aurait-il pu être évité ? Catherine Massé, la mère de Marie, en est persuadée. Nike
Ninja Un mois après la disparition de sa fille, elle a écrit au préfet d'Ile-et-Vilaine pour dénoncer l'attitude de la discothèque. Dans sa lettre, également publiée sur Facebook, elle demande des sanctions contre la boîte de nuit.
"Marie Lama a été mise à la porte du club Le Baron sans avoir pu reprendre au vestiaire son manteau et son sac à main, ni avoir pu contacter un de ses amis à l'intérieur du club, susceptible de la raccompagner", écrit-elle. "Elle s'est donc retrouvée seule, par zéro degré, en tee-shirt et sans papier d'identité dans la rue. Les videurs du club ne lui ont laissé aucune chance", poursuit la mère de la jeune fille.
Une pétition pour fermer le club
"Est-ce admissible qu'un club vende des consommations alcoolisées et que lorsque la personne s'endort (et donc ne consomme plus) elle soit mise dehors sans autre forme de procès et sans se soucier de ce qui pourrait lui arriver ? N'est-ce pas une forme de mise en danger de la vie d'autrui ?", écrit-elle encore.
Une pétition réclamant la fermeture de l'établissement a également été lancée. Elle a déjà recueilli plus de 3.000 signatures.
Deux enquêtes ont été ouvertes. "Parallèlement à l'enquête qui devra déterminer les circonstances du décès, une enquête administrative concernant Le Baron, dernier établissement fréquenté par la jeune femme, sera ouverte", a expliqué le commissaire Pascal Serrand, interrogé par Ouest-France.
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